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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 15:07

Une chanson peut-elle traiter des camps?

Réponse avec Jean Ferrat :

 

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 09:53

A la question : "Existe-t-il des photos des camps?"  La réponse est oui.
Mais toutes n'ont pas la même valeur historique.

Passons les différentes catégories en  revue:

-  De plus en plus de photos sont prises aujourd'hui sur les lieux qui furent des camps.Ce sont des photos de valeur très variable. Certaines sont des photos- souvenirs, de celles qui illustrent des vacances , un voyage. Parmi elles il peut y avoir des photos de survivants qui reviennent. D'autres sont  artistiques, certains photographes travaillant sur les lieux de mémoire. Celles-là sont extremement nombreuses et circulent beaucoup sur le net. Je vous rappelle qu'il faut toujours vérifier la date et si possible la provenance des documents que vous utilisez ou même que vous regardez.
Exemple : celles de Monsieur Natanson. Vous savez, c'est ce professeur d'histoire qui a construit un site très fourni et qui a consacré une de ses pages à des photos qu'il a prises lui-même sur place; à Auschwitz; Il les a d'ailleurs intitulées : "quelques photos dérisoires".  Voir le lien ci-après :link

- Des photos ont été prises après la guerre; par les Libérateurs: Américains, Anglais, Français et Soviétiques .  

Il y a eu très vite la volonté d'accumuler des preuves dont certaines ont servi pour les procès des criminels de guerre. Là encore, leur nombre est très important et leur valeur inégale. Les documents des pays de l'ouest ( Etats-Unis, Royaume-Uni et France) sont les plus nombreux et les plus connus. Les Américains par exemple, avaient de nombreux photographes et beaucoup de matériel. Les photos ont très largement circulé depuis la guerre et on les retrouve facilement. Les Soviétiques avaient moins de moyens et surtout ont continué longtemps à retoucher les photos, en les peignant et en changeant les légendes.
Voici un site qui en présente :

     link   :   http://www.crdp-strasbourg.fr/shoah/album2/index.php






























-Des photos ont été prises par  les Nazis pendant la guerre. En voici un exemple avec un album publié par le musée mémorial de l'holocauste de Washington aux Etats-Unis.
link    http://www.ushmm.org/museum/exhibit/online/ssalbum/auschwitz_album/
Et un autre exemple plus connu : celui de  "L'album d'Auschwitz"
Réédition en fac-similé de L'Album d'Auschwitz, album de photographies (prises par les SS eux-mêmes) découvert en 1945 par une rescapée du camp de la mort, Lili Jacob. link
http://www.curiosphere.tv/ressource/1708-shoah/page_url=/html/diaporama02.cfm


- Beaucoup plus rares des clichés ont pu être pris et dissimulés par des prisonniers :cela peut sembler incroyable, mais des photos ont été prises par des prisonniers, à l'intérieur même du camp de Birkenau (Auschwitz II, là où fonctionnaient les plus grandes chambres à gaz).




































































Sources : Télérama N° 2661, 13 janvier 2001.

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 12:10

Serge Klarsfeld

Avocat, président de Fils et filles des déportés juifs de France.

Entretien accordé aux CLES DE L’ACTUALITE, N° 604, 20-26 janvier 2005.

 

 

 

 

Militant de la Mémoire depuis plus de trente ans comme historien et

 

comme homme d'action, je voudrais répondre à cette question :

 

pourquoi la connaissance de la Shoah est-elle indispensable?

 

Pour éviter le retour sous quelque forme que ce soit de la barbarie en

 

Occident. Le génocide juif interpelle la conscience universelle en

 

raison de son ampleur, de ce qu'il a révélé d'inquiétant sur l'homme et

 

sur son impuissance à empêcher d'autres massacres et génocides en

 

d'autres  régions du monde. Le racisme, la xénophobie et

 

l'antisémitisme sont toujours présents, et l'extrême droite est encore une

 

famille politique en activité en Europe, ­même hors des temps de crise.

 

L'étude de la Shoah, si elle passe par une leçon d'histoire, est aussi une

 

leçon morale et civique qui enseigne que la valeur fondamentale est

le respect absolu de la personne humaine.

 

C'est ainsi que vous, les jeunes, parviendrez non seulement à maintenir et à

renforcer 
la  démocratie sous tous ses aspects en Occident, mais aussi à

combattre
l'inhumanité  qui sévit dans de trop larges contrées de la planète.



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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 11:24
   En complément j'ajoute un lien vers une autre entrevue dans Télescope (  n°183,31 janvier 1998.)
Avec des explications très claires sur le film et ses premiers plans.----------------->>>>link

Shoah

: rempart de la mémoire

 Interview extrait du numéro  spécial       des      CLES  DE  L ’ACTUALITE n°604      (20- 26 janvier 2005)

 

 Entre 1973 et 1985, Claude Lanzmann a réalisé une œuvre
somme de 9h30 sur la Shoah.

Son film a été diffusé en intégralité à la télévision
le lundi 24 janvier 2005. Interview.

 

 .Les Clés:Pour quelles raisons avez-vous entrepris la réalisation du film Shoah ?

 

 

 Claude Lanzmann : Je l'ai fait parce que cela n'avait jamais été fait auparavant. Ce film, c'est une tombe, une sépulture pour les six millions de juifs dis­parus durant cette guerre. À ma manière, j'ai tenté de les ressusciter. Non pas en les rendant vivants, mais en les tuant une seconde fois afin que, cette fois, ils ne meurent pas seuls. Afin que nous mourrions avec eux.

 

 

.Vous avez aussi voulu montrer la réalité des camps d'extermination...

Il faut d'abord bien distinguer camps de concentration et camps d'extermination.
Dans les premiers camps, les déportés étaient faits prisonniers dans des conditions
ignobles. Concernant les camps d'extermi­nation, qui se trouvaient en Pologne, et
 non pas en Allemagne, c'était pire: ils n'étaient rien d'autre que des abattoirs. Les
 personnes étaient gazées dans les trois ou quatre heures qui suivaient leur arrivée.
Les Allemands brûlaient ensuite les corps. Ils pilonnaient les gros os avec des dalles
de béton et dis­persaient les cendres dans les lacs ou les rivières. En hébreu,
le mot Shoah signifie "anéantissement". Ce qui est, en fait, le thème de mon film: la
 violence, la radica­lité de la mort dans les chambres à gaz.


  

· Pourquoi n'utilisez-vous aucune image d'archives des camps?

 

Parce qu'il n'en existe aucune. Il n'y a pas une seule photo du camp de Belzec,
où 800 000 juifs ont été tués. Les cadavres que l'on voit dans certains documentaires,
 comme Nuit et brouillard (NDLR : film fran­çais d'Alain Resnais, 1955), sont ceux
de personnes qui sont mortes du typhus dans des camps de concentration,
tout à la fin de la guerre.



· Vous avez rencontré des rescapés, mais aussi des officiers nazis. Comment les

avez-vous convaincus de parler?


Aucun d'eux n'a accepté de se confier. J'ai alors dû prendre une fausse identité et
les filmer avec une caméra cachée. Mais certains m'ont démasqué, et j'ai connu
des moments très durs, qui m'ont même conduit à l'hôpital.

· Pensiez-vous que votre film aurait un impact aussi important?

 

Durant les douze ans qu'ont duré le tour­nage et le montage, je n'avais qu'une
obses­sion: réussir une œuvre unique, parfaite. Je n'imaginais pas que, vingt ans
après sa sortie, cent millions de spectateurs dans le monde l'auraient vu. Mais j'en
suis fier.

 

· Votre film, c'est aussi un extraordinaire outil pédagogique...

 

 

En effet. Au début de l'année scolaire, le ministère de l'éducation a envoyé
un DVD de trois heures d'extraits de Shoah dans quatre mille cinq cent lycées
de France. J’ai alors participé à plusieurs débats avec les élèves.

 

 

 

 

 

· Comment réagissent-ils à cette expérience?

 

Ils sont poignardés par le film. J'en ai vu pleurer, y compris des jeunes des
lycées ­soi-disant difficiles. Ils me posent plein questions pertinentes:
"Que
faisaient les Allemands avec les cheveux des femmes ?  Avez-vous l'impression
d'avoir soulagé la souffrance des victimes?
etc.". Au début du film, j'ai écrit:
"L'action commence de nos jours". De nos jours, c'était en 1942, c'était en 1985,
 c'est encore aujourd’hui
et ce sera même dans dix ou trente ans la force de Shoah,
c'est qu'il est intemporel et donc à jamais ancré dans un présent naturel. .



Propos recueillis par Laurent Djian.

 

 

 
 

 

 

 
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 19:12

 

J'ai réalisé cet article pour vous orienter vers des livres du CDI en rapport avec le sujet du cours.
J'espère ainsi susciter votre curiosité et vous amener à lire encore plus.... Même des bandes dessinées et des livres documentaires.
Le premier est le témoignage écrit par Madame Holstein. Je compte bien lui consacrer un article complet, pour vous donner de ses nouvelles et approfondir encore le travail de mémoire. D'ailleurs, à ce propos, si certains ont des questions, des idées ou des propositions de textes ( les 3°C et les 3°B!!!!), n'hésitez pas à m'en faire part.





































Ensuite: Shoah de Claude Lanzmann. Vous pourrez  y retrouver ,par écrit , les  témoignages enregistrés par le réalisateur.























Le livre témoignage : préfacé par Serge Klarsfeld; édité en Suède et destiné à l'enseignement de la Shoah.
Ce livre n'est pas un récit ni un roman. Mais à l'aide de nombreux documents et surtout des photos , il résume et explique l'histoire de la Shoah en Europe.










































































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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 14:02
 

                 Pour les 3° uniquement! / Pour les 3° uniquement! / Pour les 3° uniquement! / Pour les 3° uniquement! /

 

27 janvier 1945 :

 

Il y a 63 ans, les Soviétiques approchaient d’ Oswiecim en Pologne, là ils découvrirent et libérèrent ceux qui étaient encore en vie dans le camp d'Auschwitz.

 

Souvenons-nous !

En 2002, les ministres européens de l’Éducation ont adopté à l’initiative du Conseil de l’Europe la déclaration instituant la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité dans les établissements scolaires des États membres.

La France et l’Allemagne ont retenu la date du 27 janvier, date de la libération du camp d’Auschwitz, pour instituer cette journée du souvenir.

 

Pour vous permettre de continuer le travail effectué en cours et approfondir vos connaissances, je vous propose ici une série de liens vers des documents, des sites institutionnels sérieux et qui seront à votre portée.

 

   1)  Par le mémorial de la Shoah , musée, centre de documentation juive contemporaine :

 

 

- D'abord un site qui s'appelle :  « Le grenier de Sarah » : http://www.grenierdesarah.org/


un site pour les 8-12 ans

« Le grenier de Sarah » est un site d’introduction à l’histoire de la Shoah, conçu spécifiquement pour les enfants de l’école primaire, et plus particulièrement pour les 8-12 ans.
La transmission de cette page d’histoire, notamment en direction du jeune public, est au cœur des missions du Mémorial de la Shoah. L’enseignement de cette période est par ailleurs inscrit au programme des classes de CM1 et CM2.
Sans rien taire du sort des millions de Juifs d’Europe assassinés par l’Allemagne nazie et ses alliés, le grenier de Sarah aborde la Shoah de manière détournée à travers les destins de sept enfants juifs. Il donne des clés de compréhension du judaïsme, de la vie juive et de la culture yiddish, un monde englouti par la Shoah.

 

 

 

- Des témoignages enregistrés (vidéo)

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=657&type=1

 

 

 

- Je vous conseille vivement celui de Maurice Livartowski, rescapé du "sonderkommando" de Birkenau.

http://www.memorialdelashoah.org/q_conference/popConference.do?id=37

 

 

2 )  Sur le site de France5 Curiosphère : un diaporama exceptionnel puisqu'il montre des photos prises dans la camp par des SS.
Serge Klarsfeld explique l'importance de ce témoignage.

http://www.curiosphere.tv/ressource/1708-shoah/page_url=/html/diaporama02.cfm

 

 

 

 3 ) Le site très fourni d'un collègue : monsieur Natanson est professeur d'histoire en lycée après avoir travaillé longtemps dans un collège de Soissons.

 

Pour vous y retrouvez dans son immense travail et tous ses documents très justement choisis, voici un parcours (dont je me suis servi pour partie en cours) :

A)d'abord une présentation, avec photo de l'auteur :

http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/savoir.htm

 

B)les camps en France :

http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/carte_des_camps_en_France.htm

 

C)le camp de Drancy, avec une photo de madame Holstein :

http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/drancy.htm

 

D)les différents camps : http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/carte_camps.htm

 

E)les triangles qui servaient à identifier les différents détenus :

http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/triangles.htm

 

 

F)les conditions de vie dans les camps :

http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/condition-de-vie.htm

 

G)des précisions utiles sur Auschwitz :

http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/3_auschwitz.htm

 

H)sur la libération du camp : http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/liberation_auschwitz.htm

 

I)une définition précise du mot Shoah : http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/le_mot_shoah.htm

 

J)enfin sur le procès de Nuremberg : http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/nuremberg.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

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